Avec les collègues,
Cécilia et Agnès, ça faisait un moment qu’on en parlait, qu’on se chauffait, qu’on faisait des plans, qu’on s’imaginait ce moment ! Nous l’avons en-fin vécu. Sans aucun doute, nous en reparlerons encore dans quelques années, de notre
week-end au Canigó, costumées en tahitiennes (et ben oui, on ne fait pas les choses à moitié !)
Fantasmée depuis la fin de l’hiver, programmée au début du printemps, réalisée au début de cet été, ma
cinquième ascension du Canigó fut encore une fois extraordinaire.
Comme je l’ai toujours dit, chaque Canigó est différent en fonction des personnes qui t’accompagnent, de l’itinéraire que tu empruntes, de la météo, des imprévus, des rencontres. Celui-ci est résolument à ranger dans la
boîte à souvenirs des plus funs.
Les préparatifs
Nous avons peu tergiversé sur l’itinéraire à emprunter. Cette fois-ci nous n’avions pas envie de passer par la cheminée et puisqu’on voulait le réaliser sur 2 jours, rapidement, il nous est paru évident que nous devions dormir au
refuge des Cortalets (on ne s’imaginait pas devoir porter la tente sur 1200m de D+). On réserve dès l’ouverture du refuge mais malgré cela, c’est déjà complet pour le week-end que nous avions sélectionné. Impossible de changer de date avec la saison estivale qui arrive. On se fait une raison, il faudra donc porter la tente… Mais c’était sans compter sur notre bonne étoile (pas celle du chanteur M). Quelques semaines plus tard, un mail automatique du refuge (j’étais inscrite sur la liste d’attente) m’informe qu’il y a eu des désistements et que des places sont disponibles. Ni une ni deux, on
réserve notre demi-pension et nous voilà soulagées à rêvasser de notre prochaine expédition. Agnès, la plus farfelue de l’équipe
nous met au défi d’y aller costumer. Oh mon Dieu !
Après avoir réussi à échapper au look « montagnards des 80’s », nous jetons notre dévolu sur des accessoires colorés faciles à porter et qui ne nous feront pas passer inaperçues.
En attendant le grand jour, on valide notre itinéraire sur les 2 jours à l’aide des
fiches randos en téléchargement sur le site web de l'Office de tourisme et on fait notre « don’t forget list » (liste des choses à ne pas oublier)
Départ de Los Masos de Valmanya par le bois de Patriques
C’est le Jour J : RDV à 5h30 à Vinça pour un
départ depuis Los Masos de Valmanya. Cécilia ne connait pas encore cet itinéraire, c’est une découverte pour elle, une balade du dimanche pour Agnès, un calvaire pour moi (
beaucoup moins que mes deux acolytes, pas du tout entrainée).
Le Bois de Patriques de bon matin te réveille si tu avais la tête encore dans les étoiles.
C’est raide, très raide, pendant 1h30. Et nos sacs de rando avec le casse-croûte, l’eau, les affaires pour les deux jours pèsent déjà et nous ralentissent. Selon Agnès, l’habituée des lieux, quand tu vois les premiers sapins, c’est que t’es presque arrivée au bout du bois.
Elle est bien bonne ! Pour nous soulager, on fait de multiples pauses photos.
Arrivées au
croisement avec la piste du Llech, avant Prat Cabrera. On entend les cloches des vaches que Samy le berger du refuge de Prat Cabrera garde durant l’été.
Première grosse pause sous les pins, ravitaillement avant d’entamer « l’Enfer de Dante ». Il est 9h00, on est au saucisson !
Commentaires
Les Boles de Picolat ?!
Mais pourquoi donc il n'y a pas de lien pour çaaaa ?! J'ai dû sortir des pages catalanes pour trouver ma réponse.
Plus sérieusement, bravo pour l'article qui donne envie et encore plus bravo pour l'avoir fait une nouvelle fois !
*Fière de sa soeurette* ;o)
Merci Emilie pour ce résumé
Merci Emilie pour ce résumé de votre wkend bien détaillé; Félicitations tout est dit c'est parfait.....Bisous